La Furia, de son surnom, se rend au Qatar avec plein d’ambitions. Éliminé en huitièmes de finale lors de la dernière CDM en Russie, le groupe entraîné par Luis Enrique doit une revanche à ses supporters. Les Espagnols, eux, surfent sur une excellente dynamique et si on exclut le revers contre la Suisse au mois de septembre dernier, ils n’ont perdu aucune de leurs 7 dernières parties pour un total de 5 succès dont un face au Portugal sur le score de 1-0.
Vainqueurs de la Jordanie sur le score de 3-1 la semaine passée lors d’un match amical, Carlos Soler et ses partenaires semblent dans une condition optimale avant de jouer 90 minutes sous 30 degrés. La seule interrogation réside dans le secteur offensif. Capable du meilleur comme du pire en club mais aussi en sélection, Alvaro Morata sera la force offensive n°1 du voisin français et, sans une grande compétition de l’avant-centre Colchonero, atteindre le dernier carré risque alors d’être difficile. Cependant, pour vaincre le quatrième de la zone CONCACAF, cela devrait amplement suffire...Petit poucet du groupe ou à la même échelle que le Japon, la nation vêtue de blanc, bleu et rouge espère créer l’exploit dans une poule où le niveau est bien supérieur. Malgré ce statut, les hommes dirigés par Luis Suarez n’auront aucun complexe avant le coup d’envoi. Invaincue depuis quatre rencontres TCC, la Sele sort d’une excellente prestation contre le Nigeria mi-novembre, ce qui devrait apporter un taux de confiance élevé à un groupe qui en a fortement besoin.
Emmenés par des joueurs ayant un passif dans les différents championnats d’Europe comme Celso Borges (151 sélections), l’attaquant et capitaine Bryan Ruiz (37 ans, 29 buts), l’ancien ailier des Gunners Joël Campbell ou le gardien du Paris Saint-Germain, Keylor Navas, les Costariciens ont de nombreux arguments à opposer aux trois autres concurrents du groupe.Vous l’aurez sans doute compris, les Ticos vont devoir effectuer une prestation XXL pour réaliser le coup de la première journée, et non pas imiter le Qatar qui fut extrêmement décevant lors du match d’ouverture. Cette équipe peut tenter de réaliser l'exploit, comme en 2014. Pour rappel, elle avait terminé première de son groupe devant l'Uruguay, l'Italie et l'Angleterre, avant de battre la Grèce en huitièmes de finale mais de s'incliner en quars contre les Pays-Bas (0-0, 4-3 aux tirs au but), futurs finalistes.
Sans aucun véritable suspense, l’Espagne est favorite pour la victoire finale dans ce match. Au vu des côtes proposées par les bookmakers, nos experts ont choisi comme pronostic celui-ci : "victoire de la Roja et plus de 2.5 buts" à 1.62 chez Winamax. L’opposition entre les deux équipes a toujours offert du spectacle, bis repetita dans la plus belle des compétitions ? La petite « folie » du jour sera de vous proposer Ferran Torres buteur à 2.45 sur ce même site, car il a terminé meilleur buteur de son équipe lors des qualifications avec 4 réalisations !
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